Princesse Flora a tout vécu, tout connu: La souffrance, plusieurs abandons, la faim atroce, la faiblesse, l'épuisement, la cruauté, le désespoir; la maladie... Sa dernière aventure était particulièrement injuste et cruelle... Elle est passée si près de la catastrophe que le dénouement heureux de son histoire semble abstrait tant il est inattendu... Laurence l'a sauvée de l'enfer et de la mort certaine qui l'attendait. 

Flora nous a écrit un message pour nous donner des nouvelles, je vous laisse lire: 

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" Chère Marraine Lorraine (et Tristan),
 Comme je suis heureuse de te donner de mes bonnes nouvelles.
 J’ai enfin trouvé un foyer ou je suis choyée.
 Après avoir commencé tristement ma vie dans une poubelle à Libourne, j’ai fait une halte à la Vallée de Chats à Beaufort en Vallée, avant d’être placée dans une famille à Angers.

Cette famille n’a pas pu me garder et je me suis retrouvée à errer dans le long d’une nationale, à 30 km de chez moi.
 A force de quémander ma pitance dans un village, les habitants, excédés, ont appelé les services municipaux pour aviser ce qu’il fallait faire de moi.

 Je me débattais dans les bras d’un employé municipal, moi qui était destinée à la fourrière et probablement à un plus sombre avenir, lorsque ma route a croisé celle de mes futurs parents.
 Mes parents revenaient émus d’un enterrement, et touchés ont décidé de me ramener avec eux en région parisienne. Le cas du chat errant était réglé.
 Une vie qui s’en va, une autre qui arrive. Ma maman de remarquer que j’ai les yeux aussi bleus que ceux du défunt papi.

 Me voici maintenant entourée de mes parents et d’un petit filou de 6 ans avec qui je joue beaucoup à la balle et à la ficelle que l’on traine.
 Je fais des parties de courses autour de la table du salon et des glisser-déraper sur le parquet. Je maîtrise de mieux en mieux le déraper et je n’atterris plus dans les murs.

 J’ai rapidement repris du poil de la bête et quelques kilos. Ce que je préfère dans la cuisine, ce sont les crevettes roses décortiquées et le thon en boîte. Alors pour cela, je n’hésite pas à miauler dans les aigus.
 Quel bonheur d’avoir le choix entre deux lits et le canapé ! Quel bonheur de pouvoir gratter dans les pots de mauvaises herbes sur le balcon, l’herbe à chat pique trop le nez. Quel bonheur enfin d’aller gratter de préférence le tapis du voisin qui a un chien.
 Pour rien au monde je ne retournerais à la vie sauvage.
 Je veux te savoir rassurée petite Marraine, la vie est belle désormais.
 Flora "